Comme la plupart des franciliens, Laurie Alphonse avait entendu parler du Grand Paris Express. Ce méga-projet a pour objectif d’étendre le réseau de transport autour de Paris par la création ou le prolongement de lignes de métro. Elle se rappelle : « J’ai rejoint PwC après l’attribution du marché. Dès mon arrivée et juste après l’onboarding, une mini-formation m’a mis le pied à l’étrier pour comprendre le contrat et ses enjeux. J’ai pu prendre pleinement part à la mission. »
Le périmètre du contrat PwC est large et les thématiques variées. Rarement un projet cumule autant de contraintes et d’acteurs : les challenges s’enchaînent, autant pour les consultants que pour le client !
Tout est exceptionnel dans ce projet. Le montant du Grand Paris Express, d’abord, évalué à 35 milliards d’euros. Son ambition, également : 200 km de lignes à construire − autant que le réseau existant – et 68 nouvelles gares. En un mot, le plus grand projet urbain en Europe !
Mener des travaux de cette ampleur nécessite non seulement une organisation très rigoureuse mais aussi une parfaite maîtrise des risques.
Une des particularités de la mission : il y a une dizaine de missions d’audits inscrites au plan d’audit chaque année. La mission est en quelque sorte démultipliée, constituée d’une suite de missions qui se succèdent, ou parfois se chevauchent.
L’objet de ces missions ? Certaines sont liées aux risques eux-mêmes: la sécurisation du projet de construction, par exemple. D’autres portent sur des sujets plus transverses, comme la gestion des coûts, l’organisation de la SGP, le calendrier, les achats, la comptabilité, etc.
Dès la lettre de mission et le pré-cadrage de l’audit établis par le client, l’équipe est constituée et la mission précisément cadrée : périmètre, méthode, identification des contacts à rencontrer. Chacune donne lieu à des entretiens, non seulement avec des personnels de la SGP mais aussi avec les acteurs de la réalisation du projet (assistants à la maîtrise d’ouvrage, maître d’œuvre ou entreprises).
Les constats et les recommandations de l’audit sont présentés aux responsables en charge du domaine audité. Chaque mission fait l’objet d’un rapport détaillé et une synthèse est établie à destination du Directoire.
« La SGP s’est dotée dans ce but d’une Direction des risques, de l’audit et du contrôle interne. Notre rôle est d’accompagner cette Direction en réalisant les missions inscrites au plan d’audit interne sur la base d’une analyse des risques. »
« Dans le cadre de cette mission, nous avons développé des relations avec tous les niveaux de management de l’entreprise. Nous avons des points réguliers avec les directeurs de projets et le Directoire. Nos missions nous ont également amenés sur les chantiers ! »
Nicolas Bruneel, senior associate en Gestion des risquesSans parler des difficultés techniques que représentent de tels chantiers, les défis à relever sont multiples.
Dans ce contexte, l’indépendance et l’objectivité des diagnostics fournis par PwC s’avèrent essentiels pour la SGP.
« Ce que je trouve très motivant dans l’organisation PwC, c’est que les collaborateurs de tous grades sont impliqués. »
Laurie Alphonse, Associate en Gestion des risquesAnticiper les risques liés à des problématiques clients très spécifiques demande nécessairement une bonne agilité intellectuelle. Une tournure d’esprit naturelle chez les consultants, qui partagent tous la même curiosité et une soif d’apprendre!
Pour quelles raisons PwC a-t-il été retenu ? “Outre le fait que nous avions bien cerné les besoins, c’est à la fois notre capacité à gérer des problématiques complexes et la pluralité des compétences proposées qui ont séduit la SGP", estime Nicolas Bruneel. Des profils aux talents divers ont en effet été sollicités. Certains sont spécialisés en gestion de grands projets, d’autres en conseil aux organisations publiques, tandis que d’autres encore sont des spécialistes de la gestion des risques et de l’audit interne. Peuvent aussi intervenir des juristes, des ingénieurs en génie civil, etc. Les équipes se composent au gré des besoins.
Une dizaine de collaborateurs peuvent être mobilisés en même temps sur le dossier. Avec une bonne dose de flexibilité pour passer d’un sujet à l’autre. Et à un rythme soutenu car, vu les enjeux, pas question de faire déraper le calendrier !
Côté technologique, les équipes PwC ont confirmé leur goût pour l’innovation. Un outil de data visualisation, Power BI, a ainsi été utilisé avec beaucoup d’efficacité pour analyser d’importants volumes de données chiffrées. L’intérêt ? Traduire en une représentation visuelle très parlante (courbe, histogramme, schéma…) les tendances qui se dégagent du traitement des données.